Nous avons besoin de toutes les mémoires :

               celles des cartouchier(e)s,

                                 celles de tous les passionnés de l'histoire du quartier  ......


Les articles de "STUDIO DIFFÉREMMENT"

La société STUDIO DIFFÉREMMENT réalise nationalement de nombreux articles dans différents journaux dont "A TOULOUSE" journal de la Mairie. Depuis plus de 10 ans, elle y alimente mensuellement une rubrique patrimoniale suivie par de nombreux lecteurs découvrant une multitude d'histoires sur la vie toulousaine d'autrefois.

En ces mois de mars et avril 2021, c'est la Cartoucherie qui par deux fois est à l'honneur.

Certes, même si le sujet est abordé succinctement, il a le mérite de faire connaitre au plus grand nombre, ce que fut notre établissement, quelles étaient nos productions et qui furent celles et ceux qui les réalisèrent.


Du Polygone d'Artillerie à l'Atelier de fabrication de Toulouse.



Petit historique de l’établissement.

 

En 1792, la Convention crée un parc d’artillerie à Toulouse pour les besoins de l’armée des Pyrénées, puis un atelier de fabrication et d’entretien. Cet Arsenal de construction est situé dans la  ville face à l'ancien couvent des Chartreux. Le Polygone est utilisé comme champ de tir pour effectuer des essais mais aussi pour l'entrainement de l'Ecole d'Artillerie qui y implante quelques bâtiments avant 1840.

En 1875, l'Arsenal s’agrandit et  crée un atelier de chargement à l’extérieur de la ville, sur le terrain du Polygone. Une Cartoucherie d'étuis métalliques y est construite au niveau de la porte n°2 (Voir plan ci-dessous). En 1879, une explosion à l'Arsenal fait une vingtaine de victimes et précipite la décision de déménager l'activité pyrotechnique.

En 1911, l’établissement prend officiellement le nom d’Atelier de fabrication de Toulouse.

Les ateliers de fabrication de cartouches et de douilles de l’Arsenal sont progressivement transférés au Polygone (dit la Cartoucherie), emprise militaire située à l’ouest de la ville de Toulouse.

La guerre de 1914-1918 donne une nouvelle expansion à l’établissement.

Dans l’entre deux guerres, surgissent de terre de nouveaux ateliers de chargement, un atelier central, un atelier d’outillage de cartoucherie et deux douilleries de petit calibre.

Libéré de l’occupation allemande en août 1944, l’établissement reprend la fabrication de munitions de petit calibre (7,5 mm).

D’importants travaux de réorganisation et de modernisation des équipements sont exécutés.

En 1957, l’Arsenal est définitivement évacué. Il cède sa place à une cité administrative.

La Cartoucherie produit alors annuellement près de 24 millions de cartouches courtes et 14 millions de cartouches longues. 
Les effectifs atteignent 2000 personnes.

Un centre de formation, comptabilisant plus de 400 élèves, forme les ouvriers et techniciens nécessaires non seulement au développement de l’établissement mais aussi à tous ceux de l'armement terrestre. 

L’après-guerre voit naître cependant des difficultés.

Des activités de diversification sont lancées dans la mécanique, l’emballage, le ferroviaire, l’aéronautique…

L’ATE se dote d’un bureau d’études de matériels électroniques spécialisé dans le développement des allumeurs de mines en 1965.

Dix ans plus tard : 35 000 mines MAH et MAHX sont produites à la Cartoucherie.

                      

Lire la suite dans l'onglet "Electronique" .......


1875,  première Cartoucherie hors les murs de Toulouse.

Ce plan, daté de 1894 représente ce que fut la première Cartoucherie, implantée en 1875  sur le terrain du Polygone.

Ces ateliers étaient situés à l'ouest de ce qui sera plus tard la porte n°2.


1990, une usine presque au coeur de la Ville.


L'écoquartier de la Cartoucherie          (en direct de Google)

Le contenu Google Maps ne s'affiche pas en raison de vos paramètres des cookies actuels. Cliquez sur la politique d'utilisation des cookies (Fonctionnels) pour accepter la politique d'utilisation des cookies de Google Maps et visualiser le contenu. Pour plus d'informations, consultez la politique de confidentialité de Google Maps.